Ce retrouvé confronté du jour au lendemain à des poissons qui ont une force de cheval n'est pas évident. Il y a des principes de bases à respecter pour ne pas se retrouver dans une galère.

Le plus difficile est sans doute le moment qui se produit juste après le ferrage. Le poisson fuit à toute vitesse, soit ver le large, soit ver le côté. C'est le moment le plus délicat du combat. La carpe prend de la vitesse tout en étirant l'elastique au maximum  (dépend du poids de la carpe et de sa vigueur) et de l'elasticité qui lui est proposé (Elastique creux, plein, diamètre d'elastique et elasticité). Pour le pêcheur il faut sans attendre tendre l'elastique, pour l'empecher de prendre cette vitesse.

Une carpe lancé peu facilement cassé le nylon même en 20/100 ou 22,5/100 mm. Pour s'imaginer la force d'une carpe lancé il suffit de la comparer avec une voiture ou plus on va vite plus la distance de freinage est longue.

La carpe ne dépasse pas 20 à 30 km/h mais avec son poids de départ couplé à la vitesse quelle a prise elle se retrouve avec une force bien supérieur à se que son poids lui procure initialement.

Dans tous les cas une règle d'or, le fil doit-être sur le nez de la carpe pendant tout le combat (sauf harponnage). Le fil sur le nez la tire ver le haut et surtout ver l'arrière.  Et puis la surface du fil sur le poisson reduit la force excercé sur le noeud de l'hameçon, l'un des points les plus fragile.

Une fois l'elastique tendu, si la carpe semble être trop puissante, il faut lui donner du moue mais centimètre à centimètre, pour se retrouver scion dans l'eau et au bord de l'eau dans le pire des cas.

Une fois la vitesse cassé la carpe vas aller de gauche à droite. Tout en la tirant dans le sens opposé à sa nage, il faut progressivement lever le scion de la canne, pour arriver à un angle de 45 degré avec le sol. De la sorte, l'élastique, la canne, le fil et l'hemeçon travail ensemble à dejouer les tentatives de casses ou de décrochage de la carpe. Au dela de 45 degré la canne subit une force de traction énorme et risque de casser à la longue.


Le combat peut devenir long, heureusement il existe une position de repos, canne sous les fesses et main sous la canne.

Dans cette position et dans tout les cas, il ne faut jamais serrer la canne dans sa main. La canne est déjà soumise à de fotes tractions, si l'on ajoute la compression des mains, elles risquent de se fissurer ou se briser la ou se trouve les mains.

Petit à petit la carpe se fatigue, il ne faut jamais lui laisser reprendre de l'élan. Sans déboiter la canne, il faut reculer centimètre à centimètre quand la carpe se rapproche du bord voir réavancer si elle repart.


Le poisson va progressivement monter en surface et se rapprocher du bord. Faire attention aux eventuelles herbiers de bordures, mieux vaut se réavancer si elle en prend le chemin en la tirant au large.  Et revenir au bord, la carpe ne vas plus de gauche à droite mais du large à l'herbier jusqu'à être très fatigué.

Alors comment savoir quand le poisson est battue me direz-vous? Le poisson ne l'es jamais tant qu'il n'est pas dans l'épuisette. Mais il y a des signes qui ne trompent pas, quand la carpe commence à boire de l'air, c'est bon signe. C'est le moment si je pêche seul ou je déboite. Et sans attendre me rapproche du bord avec l'épuisette en main attraper dans la foulé (l'épuisette doit-être accessible facilement et positionné à un endrois stratégique). Toutefois le poisson est souvent encore combatif et il peux dans un rush repartir, ne pas hésiter à reemboiter la canne si besoin.

La fin approche, c'est le moment souvent ou il faut redresser la canne au maximum voir a la verticale du sol. Généralement le poisson finit dans l'épuisette. Ouf les bras peuvent se reposer. 

Voila la méthode que j'emploie et j'ai rarement perdu de poisson comme cela. La peche n'etant pas une science exacte, malgré tout il arrive que sur certaine prise l'on ne peux rien faire, comme si l'on avait attrapé un sous-marins. J'ai sortie une carpe de 11,2 kilo de la sorte et plusieurs proches de 10 kilos.