Brèmes sortient du congélo

Description :

Cette avant dernière semaine de février est marqué par le retour du froid, le temps est glacial. Le froid ne rebutant pas des lorrains de naissances, avec Stéphane nous décidons d'aller à la peche dans un bras mort de la moselle au sud de Metz à Scy-Chazelle ou j'ai pris l'habitude d'aller cette hiver. La semaine passé et le week-end on été marqué par de grosse pluie, les court d'eaux sont eaux, par conséquent les poissons se réfugient dans les bras, d'ou le choix de ce parcours. Il donne des résultats d'exceptions, la semaine passé à deux nous avons presque atteint 40 kg de poissons.

scy


Mercredi 16 février 2005 :

Stéphane et moi nous nous sommes donnés rendes-vous chez moi vers 9h20. Il arrive avec 5 minutes d'avances, nous chargeons ma voiture avec son matériel et nous partons immédiatement direction Scy-Chazelle, il y a presque 20 kilomètres de routes. En arrivant nous constatons que le sol est gelés, c'est pas plus mal ça va nous permettre de pouvoir nous garer à moins de 2 mètres de notre lieu de pêche pour pouvoir décharger. Je choisi de pecher près du bateau blanc en face du chemin d'accès, le poste est dégagé de tout arbre ce qui facilitera notre peche, si un poisson se décroche nous n'aurons pas la ligne prise dans un arbre comme sur d'autre poste. L'après midi ça devrait dégeler, une fois installé la voiture regagnera le chemin caillouteux qui longe la moselle, j'ai pas envie de m'enliser.

dechargement

En déchargeant, la première chose que je fais c'est de préparer l'amorce en noyant le TTX et j'y ajoute de la mélasse liquide, c'est le seul additif liquide auquel je crois. Il se dissous difficilement dans l'eau, cela a pour conséquence, de le garder sur le coup plus longtemps, qu'un additif genre aromix qui lui se dissous si vite qu'au moindre courant il se disperse largement. Avec la mélasse le TTX blanchattre photo de gauche devient brun foncé photo de droite. Le bidon de mélasse en équilibre sur la bassine sensas!

TTXmelasse

Pendant que le TTX gonfle, nous installons le poste, nous montons les cannes et montons nos lignes. Connaissant le parcours je conseil à Stéphane de monter une ligne en 2 grammes, en effet les brèmes sont très lunatique et n'accèpte qu'une esche bien présenté, c'est à dire qui ne vole pas sur le fond. Il faut donc que l'esche soit bien posé sur le fond : une ligne un peu lourde. Il y a 3 mètres de fond et de temps à autre du courant, suivant le passage des bateaux sur la moselle et l'ouverture d'ecluse loin en aval, cette ligne semble la meilleure pour ce lieu de peche. Mieux vaut que Stéphane ai la ligne la plus rentable des le début car il n'a pas de kit. Je monte quand à moi une ligne de 1 grammes avec antenne bambou pour commencer la peche et je garde le kit en réserve pour monter une ligne de 2 grammes ou plus suivant les conditions que nous rencontrerons. Il est temps de sonder. Le fond est légèrement en pente mais la coulé est régulière, tant mieux. Je mouille le reste de la recette avec le TTX surmouillé. L'amorce est constitué de :
- 3 parts de chapelure rousse
- 2 part de BC collant (même caractéristique que le PV1 sauf qu'il est jaune et est constitué de maïs, c'est meilleur pour la brème que le PV1)
- 1 part de  coco belge
- 1 part de farine de pain d'épice
- 1 part de semoule de maïs
- 1 part de TTX
- 1 part d'arachide grillée
+ 50% de terre de rivière et 1 part de chenevis grillé pour la moitié de l'amorce
+ 1/4 de bidon de mélasse mis dans le TTX surmouillé.

Je laisse glonfler l'amorce pour que chaque ingrédients absorbent la quantité d'eau qui lui est nécessaire, pour le moment il n'y a ni terre et ni chènevis. Nous finissons l'installation, remettons ce qui nous est pas utile dans la voiture. Je met la voiture sur le chemin en gravillon pour ne pas rester embourbé. L'amorce est presque prete, j'ajoute la terre puis j'incorpore mes esches dans l'amorce, à savoir une poignés de pimkies, une poignée d'asticots et une poignée de maïs en grain. Une fois que tout est bien mélangé, il est temps d'amorcer. Je pose ma canne sur le porte gaule, en prenant soin de laisser 50 à 75 centimètres de canne derrière le porte gaule, cela permet d'amorcer à la pointe de la canne et de disposer d'un peu de longueur pour pecher derrière l'amorce. Je jette la moitié des boules telle quelle et j'ajoute la part de chènevis grillé sec dans ce qui reste d'amorce, puis je le  jette. J'ai pris soin de faire des boules pas trop rondes, le fond est légèrement en pente, je ne souhaite pas que l'amorce roule au large. L'amorce ainsi préparée nous permet d'effectuer un double amorçage. Une moitié de l'amorce qui travaille très lentement sur le fond (la première moitié) et une autre moitié qui travaille très rapidement sur le fond grâce au chènevis grillé mis sec dans l'amorce au dernier moment.

amorçage2amorçage

Il est 10h45, le coup est pret, nous commençons notre pêche. A peine commencer il y a un gros problème, le vent vient de se lever. Comme si il attendait que l'on pêche. Tans pis nous  ferons avec. La pêche débute bien car à peine la ligne mise en place les poissons pas effrayé par l'amorçage mordent bien. Les grosses brèmes sont de sortient. Par contre chaque poisson est plus froid qu'un glaçon, comme si les poissons sortaient du congélateur. Le mélange vent et main mouillé est très dure à supporter. Je met une veste au dessus de ma combinaison de ski. Ce n'est pas à cause du froid mais c'est dû à ma cominaison qui ne possède pas de poche. Avec la veste j'aurais une poche qui me servira à mettre la main qui décroche le poisson au chaud juste après. Lors du décrochage, je tient le poisson de la main gauche une fois que je l'ai mis à l'épuisette et que ma canne est en place, cette main va se rechauffer dans la poche jusqu'au prochain poisson. La main droite non mouillé supporte facilement le mélange froid/vent. Stépahne ne tarde pas à en faire de même. Les touches se succèdent et nous prenons du plaisir à pecher. Il est bientôt midi il est temps de manger un peu, on commence par une soupe comme on peux le voir sur la photo, les deux gobelets verts sur la tablette avec les appats.

table

Nous mangeons ensuite le casse-croute, buvons le café avec les petits gateaux. Pendant que nous déjeunons nous continuons la peche mais c'est pas très facile de faire du poisson, on ne peux pas trop suivre nos coulés. Une fois fini nous repechons comme il faut et commençons notre agrainage aux asticots et aux maïs. J'esai un mélange asticots rouges/maïs et les brèmes voir gardons sont vraiment très gros. Nous continuons ainsi notre pêche en prenant une prise toutes les 7 à 8 minutes. Il est 15h, trop pris par le mélange froid/vent nous décidons d'écourter notre partie. La pêche était pas très facile mais nous nous en sommes pas trop mal sortie. Je fait 11 kilos et Stéphane 10 kilo de grosses brèmes et quelques beaux gardons. Grâce à l'agrainage nous avons réussi à maintenir les poissons sur le coup et à les mettrent en compétition alimentaire. Pour une pêche d'hiver glaciale c'est pas mal du tout.

stefpoissontofpoisson

Stéphane est ravis de cette première pêche 2005, quand à moi je bat mon record sur ce parcours en moins de temps que d'habitude. Je commence à bien comprendre les lignes qu'il faut utiliser ici. Comme toujours la connaissance d'un parcours surtout pour une peche difficile est primordiale.

Analyse de la journée :

Malgré le froid, nous avons réalisé une pêche plus que correct. Les poissons sont très malins et plus ce parcours est peché pire ça devient. Pour arriver à les interesser à nos hameçons, il faut sans cesse innover, le maïs à priori a été une petite nouveauté pour les poissons, ce qui a déjoué leurs méfiances. En effet il y a eu très très peu d'arponnage alors que lors de la journée du 11 février beaucoup l'étaient. Cela prouve que le poisson s'abitue très vite et qu'il devient très malin. Stéphane bien que gelé veux remettre cela, nous retournerons bientôt ensemble c'est sure. Quand à moi je retourne sur le même parcours vendredi avec Michaël et surement à la même place.

Stéphane et Christophe

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